La qualité des plastiques est remarquable et redonne bien
l'aspect carbonne. Les triangles de suspensions sont finement moulés,
et bien assemblés.
Par contre on regrette le manque de soin dans la pose des decals
et dans la peinture du capot (essentiellement).
Le pilote est de facture "standar" avec ceinture moulée,
le casque et (à mon avis) un peu trop grand, mais relativement
bien fait.
Disons que dans l'ensemble est très proche de la qualite
de moulage de Minichamps, mais pas du point de vue finition.
le decals REANULT mal posé
2 visses retiennent le capot moteur.
la vue de dessous laisse bien voir les échappements sortant
de sous la coque, l'enplacement est bien percé et non pas
que peint.
Un bémol sur les decals du capot moteur, le "E"
d'aprés les quelques photos que j'ai pu voir, ne se trouve
pas à cette endroit et que sur le coté droit.
Le diffuseur d'air est fixé sur le moteur, et comporte l'inscription
RENAULT. Mais sur un coté le decals fut mal posés
(replié sur lui même, voir photo ci dessus). J'ai du
allé dans les rabiots de decals pour le remplacer. Par chance
il me restait des decals de la première Williams Renault
FW13 de 1990. Avec un peu de doc technique et quelques coups de
pinceaux, l'intérieur sera encore plus "vrai".
La pose de decals tabac reste, biensur une évidence. Mais
je ne dispose que la planche Virage,
malheureusement incomplète pour faire la F1. Un mix avec
celle de Carpena
va s'imposer. Ne l'aillant je n'ai pas cherché à commencer
la conversion, souvent en faisant le mix les couleurs ne sont pas
identiques.
Autre remarque, pour enlever le capot moteur il faut faire très
attention, car les rétroviseurs génent dans la manoeuvre.
Le soucis réside aussi dans le fait que les triangles de
suspensions et le support de l'aileron arrière génent
aussi le déboutage du capot. Bref ce n'est pas tous le jours
qu'on cherchera à l'enleve. Les concepteurs auraient dû
faire la partie qui se glisse entre les triangles plus courte qu'elle
ne l'est. Fort heureusement le plastique des rétro est souple
!!!
capot ouvert, avec le decal Reanult remit.
Petit comparatif avec la version Tamiya au 1/20, sortie il y a environ
10 ans. Les couleurs sont plus vives et claires sur la Tamiya, le
corps du pilote semble avoir de meilleur proportion, mieux centrer
dans le cockpit. Par contre les declas de la Quartzo, ne dureront
pas aussi long temps que la Tamiya j'en ai bien peur !! Vu le prix
à l'époque cette F1 et de la collection "Die
cast" en général. (pour mémoire cette
série coutait dans les 150 euros pièces, contre 55
euros pour la Quartzo).
Espèrons tout de même que cette belle F1 durera aussi
longtemps sans se déteriorer au fil du temps.
La FW14B en quelques mots
Moteur: Renault V10 RS8 de 3 litres, à
aspiration atmosphérique
Système de gestion du moteur: Magneti Marelli
Boîte de vitesses: Boîte transversale semi-automatique
6 vitesses Williams
Embrayage: AP
Châssis: en tube, poids: 50 kg
Suspension: tubes jumelés, mue par poussoir, hydropneumatique
Freins: Disques et plaquettes Carbone Industrie; actionnés
par des étriers serreurs AP
Carburant: Elf
Huile: Elf
Largeur roues: 293 mm à l'avant; 414 mm à l'arrière
Pneus: Radiaux Goodyear Eagle
Bougies d'allumage: Champion
Voie avant: 1 803 mm
Voie arrière: 1 676 mm
Empattement: 2 921mm
Poids: 505 kg à sec
Renault V10 RS8 de 3,5 litres, à aspiration atmosphérique
Configuration : 10 cylindres en V à 67°
Longueur: 668 mm
Largeur: 550 mm
Hauteur aux culasses : 411 mm
Poids: 137 kg
Matériaux: culasses en aluminium,
blocs-cylindres, pompe à huile et carter
de distribution en aluminium mince
Soupapes: rappel pneumatique
Gestion électronique du moteur et
allumage statique : Magneti Marelli
10 Victoires sur 16 Grands Prix
Champion du monde des constructeurs
Champion du monde des pilotes
Afrique du Sud N. Mansell
Mexique N. Mansell
Brésil N. Mansell
Espagne N. Mansell
Canada N. Mansell
France N. Mansell
Grande-Bretagne N. Mansell
Italie N. Mansell
Japon R. Patrese
Australie N. Mansell
Au soir du Grand Prix d'Afrique du Sud ouvrant
la saison 1992, la concurrence pouvait se faire des cheveux blancs
: Nigel Mansell et Riccardo Patrese venaient de signer le doublé
avec un telle aisance et une telle supériorité ! Ce
n'est pas à proprement parler la victoire elle-même
qui angoissait les adversaires de Williams, mais la façon
dont elle avait été obtenue. Si esthétiquement
la nouvelle Williams FW14B ne se différenciait pas de la
FW14, ses flancs renfermaient des armes secrètes qui avaient
démontré d'entrée de jeu leur redoutable pouvoir:
Patrick Head avait poursuivi dans l'ombre son étude de la
suspension active apparue discrètement en 1987 et l'avait
optimisée sur ce modèle. Les traditionnels amortisseurs
étaient remplacés par un système hydraulique
sophistiqué géré électroniquement qui
analysait chaque changement de revêtement, chaque moindre
bosse et permettait à la monoplace de conserver une assiette
constante, tant à l'accélération qu'au freinage,
sans compter les appuis en virage désormais contrôlés
par ordinateur. La stabilité extraordinaire de l'ensemble
permettait alors un travail optimal des ailerons et si on ajoute
à tout cela un contrôle de traction électronique
qui jouait le rôle d'antipatinage une boite semi-automatique
désormais programmée en fonction des différents
changements de vitesse prévus sur chaque circuit, on comprend
mieux l'abîme qui va séparer l'écurie de Didcot
de ses congénères.
La saison 1992 va être
incroyablement soporifique de part la suprématie hallucinante
des FW14B et les mauvaises langues iront même jusqu'à
dire qu'un singe aurait pu gagner à leur volant. Sans tomber
dans de telles exagérations, on peut néanmoins dire
que ces facilités de pilotage et de mise au point arrangeaient
bien Nigel Mansell qui n'est jamais passé pour un grand metteur
an point et que son cavalier seul ahurissant puise ses racines dans
ces artifices exceptionnels. Il n'empêche que Patrese sur
la même voiture ne pourra tout simplement pas rivaliser avec
son coéquipier et sera bien obligé d'admettre la nette
supériorité du «Lion». Il n'y eut cette
année pas de compétition tant Mansell creusa irrémédiablement
le trou dès le départ en remportant les cinq premiers
Grands Prix.
Alors, pour rassurer tout le monde, Williams et Mansell vont laisser
échapper les deux courses suivantes et prouver qu'il y a
toujours un pilote dans l'avion. A Monaco, l'équipe va une
fois de plus démontrer sa médiocrité chronique
dans la célérité lors des changements de pneumatiques.
Sur la piste de Montréal, Ce Nigel qui va renouer avec ses
célèbres «pétage de plombs». Il
ne supporta pas de contempler l'aileron arrière de la McLaren
de Senna qui avait pris un meilleur départ que lui et porta
une attaque suicide en début de course sur le Brésilien.
La FW14B échoua lamentablement dans le bac à graviers
et la honte envahit le stand Williams. Malheureusement pour leur
adversaires, ceci n'était que péripétie et
dès l'épreuve suivante en France, tout rentra dans
l'ordre, c'est-à-dire Mansell 1er, Patrese 2e... Nigel aligna
dans la foulée les Grand Prix d'Angleterre et d'Allemagne
mais, superstitieux et craignant voir resurgir ses vieux démons,
Il refusait de façon énergique toute allusion au titre
jusquà ce que celui-ci lui échû finalement
au Grand Prix de Hongrie.
Petite remarque perso :
Cette saison 1992 fut celle de tous les records, nombres de victoires
d'affilées et dans la saison. Ces records tiendront jusqu'en
2004 et la F2004 de M. Schumacher... Ce fut aussi la décennie
Renault en tant que motoriste, offrant alors à Williams et
Benetton de nombreux titres pilotes et constructeurs.
Textes provenant de F1Olivier
Photos trouvées sur différents sites web
En conclusion, c'est un trés bon compromis entre votre collection
et votre porte-monnaie !
Sinon reportez vous sur l'excellente version d'Exoto, mais le prix
ne sera pas le même,
la finition quand à elle, sera de bien meilleur facture.
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