Rappel histoirque :
La grande lessive de la fin 2002 a eu du bon , (départ de
Niki Lauda en autre). Avec une monoplace moins compliquée
et un pilote, Mark Webber, talentueux et bûcheur, Jaguar a
au moins réussi là où elle échouait
désespérément depuis ses débuts : elle
a séduit.
L'écurie Jaguar a-t-elle atteind l'age de raison ? Après
la désastreuse R3 et sa tenue de route fantaisiste, n'importe
quelle voiture aurait semblée saine. Reste que la R4, si
elle se voulait une sorte de copie au propre et en plus basique
que sa devancière, s'est vite avérée d'un tout
autre calibre. Depuis les premiers pas du fauve en F1, jamais une
de ses machines n'avait été capable de jouer les points
à la régulière quasiment partout. Plus simple,
voire simpliste, la R4 était peut-être la machine la
moins élaborée du plateau. Dotée des pneus
Michelin et d'un moteur à angle à 90° d'où
l'abaissement du centre de gravité, elle a tout de suite
été compétitive. Avec Mark Webber comme pilote
fare, il contribua à donner une image sympathique, d'un pilote
talentueux et travailleur. Le jeune australien a fait sensation
aux essais, et s'il eut parfois du mal à confirmer en course,
ce fut rarement de sa faute, plutôt à des casses mécaniques.
A Zeltweg, Montréal, Magny-Cours ou encore Budapest. Il a
tiré le maximum de sa voiture face aux ténors du peloton.
Dommage que Webber ait été si seul tout au long de
l'année, malgré deux coéquipiers (Pizzonia
et Wilson) qui ont du talent, nul n'en doute. La saison permit à
Jaguar d'être 7éme du championnat avec 18 points marqués.
Quelques vues du fauve.
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